Tuesday, September 16, 2014

La manifestazione mancata di sabato...

L'opposizione ha cercato di organizzare sabato scorso una manifestazione per opporsi ai tentativi di cambiamento della costituzione, con l'obiettivo principale di permettere all'attuale presidente di candidarsi di nuovo.
La manifestazione non e' stata autorizzata dal ministero dell'interno che ha dichiarato di non poter assicurare la sicurezza dei manifestanti. Ma che e' poi riuscito a dispiegare una massiccia presenza della polizia per disperdere i manifestanti che comunque si erano recati all'appuntamento e cercavano di raggrupparsi.


http://radiookapi.net/actualite/2014/09/13/kinshasa-vital-kamerhe-denonce-la-dispersion-de-la-marche-de-lopposition/

Kinshasa: Vital Kamerhe dénonce la dispersion de la marche de l’opposition

septembre 13, 2014, | Denière mise à jour le 13 septembre, 2014 à 8:40 | sous Actualité, La Une, Politique. Mots clés:         
 
 
Vital Kamerhe  devant la presse après le dépôt de sa candidature pour la présidentielle 2011, le 7/09/2011 au bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle à  Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 
Vital Kamerhe devant la presse après le dépôt de sa candidature pour la présidentielle 2011, le 7/09/2011 au bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Les dirigeants des partis politiques de l’opposition dénoncent «la brutalité» avec laquelle les forces de l’ordre dispersent les manifestations publiques en RDC. Selon eux, l’intervention de la police contre la marche prévue samedi 13 septembre à Kinshasa a fait des arrestations et des personnes blessées. L’un de ces leaders, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) dit protester contre cette attitude et demande aux autorités de respecter les dispositions constitutionnelles relatives aux manifestations publiques.

Intervenant sur Radio Okapi samedi dans la soirée, Vital Kamerhe a déclaré:
«Nous avions écrit au gouverneur de la ville conformément à la loi relative aux manifestations en date du 4 septembre pour protester contre la révision de la constitution. Et aujourd’hui, ils ont mis un dispositif de la police dans tous les coins. Malgré ça, ils ont été mis en échec par la population au niveau de l’hôtel Memling. C’est à ce moment là qu’on a lâche des bombes lacrymogènes et des balles réelles
Concernant le bilan de cette journée, l’opposant a indiqué que les évaluations étaient encore en cours. «Mais, nous devons être honnêtes : il y a eu un blessé grave que moi j’ai vu personnellement au niveau de l’hôtel Memling», a-t-il poursuivi.
Pour le leader de l’UNC, pareille brutalité n’aide pas le pays à aller de l’avant. Cliquez ci-dessous pour l’écouter:
La marche de l’opposition n’a pas eu lieu comme prévu ce samedi à Kinshasa. Quelques militants qui ont tenté de se regrouper au centre-ville de Kinshasa ont été dispersés par les policiers qui ont quadrillé, tôt le matin, la Place Gare centrale, le lieu où la marche devait débuter.
Un dispositif important a été déployé depuis tôt le matin aux environs du boulevard du 30 juin pour empêcher cette manifestation. Le ministre provincial de l’Intérieur de Kinshasa, Emmanuel Akweti, a affirmé n’avoir pas autorisé la tenue de cette marche pour des raisons d’organisation.
Lire aussi sur radiookapi.net:


http://www.rfi.fr/afrique/20140913-rdc-manifestation-opposition-muselee-forces-ordre-consitution/

RDC

Manifestation de l'opposition muselée par les forces de l'ordre en RDC

mediaL'opposition se mobilisait contre une éventuelle réforme de la Constitution voulue par le gouvernement.radiookapi.net
A Kinshasa les forces de sécurités ont été massivement déployées aux abords de la gare centrale et dans le centre ville de la capitale congolaise. Elles ont dispersé des dizaines d'opposants qui ont tenté de manifester contre une éventuelle réforme de la constitution. Celle-ci supprimerait la limitation des mandats présidentiels en République démocratique du Congo.
Finalement, il n'y avait pas de banderole ni de marche. La manifestation n’a jamais pu avoir lieu. Dès 9 heures du matin, les manifestants arrivaient par petits groupes de 10 à 50 personnes mais le moindre regroupement  était systématiquement et énergiquement dispersé par la police déployée dans tout le centre-ville.
Une grenade lacrymogène a même été tirée pour disperser des manifestants qui tentaient de se regrouper près d’un hôtel. Pendant un peu plus d’une heure, les forces de l'ordre et les opposants ont joué au chat et à la souris avant d’abandonner la partie.
Une manifestation interdite
L’opposition avait annoncé sa marche depuis des semaines et dit avoir notifié les autorités de la ville. Mais vendredi soir, en début de soirée le ministre provincial de l’Intérieur de Kinshasa, Emmanuel Akweti, a finalement demandé aux organisateurs de s’abstenir.
Il a estimé ne pas être en mesure de garantir la sécurité des manifestants, sachant qu’un autre rassemblement devait se tenir ailleurs le même jour. Mais du côté de l’opposition on s’interroge : pourquoi avoir déployé autant de policiers pour empêcher la marche plutôt que de les utiliser pour encadrer cette fameuse manifestation ?
En fin de compte, les organisateurs, parmi lesquels l'UDPS, le premier parti d’opposition et l’UNC, la 3ème force d’opposition au Parlement ont regretté cette interdiction et dénoncé une dizaine d’arrestations de manifestants. Ils ont promis d’organiser une nouvelle marche dans les semaines à venir pour de nouveau marquer leur opposition à toute tentative de modification de la constitution.
à Bukavu, la manifestation a aussi rapidement été dispersée

A Bukavu, c’était une manifestation spontanée : les gens venaient en petits groupes mais nous n’avons pas pu résister à la police… il y avait des policiers armés jusqu’aux dents qui ont dispersé les manifestants à coup de matraque...
Roger Mastaki: Nous n'avons pas pu résisterLe président fédéral du l'UDPS (opposition) est au micro de Taisé Moreira 14/09/2014 - par RFI écouter

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