Thursday, January 22, 2015

Un anno a Kinshasa

Bom, in tutto cio' (anzi, prima che tutto cio' accadesse), a meta mese ho festeggiato il mio primo mese a Kinshasa. Se ricordo bene il 15 sono partita dall'Italia e il 16 sono sbarcata in una Kinshasa super calma. Tutti mi dissero che era una calma eccezionale, dovuta ai due giorni di vacanza dovuti alla commemorazione della morte di LD Kabila il 16, e di Lumumba il 17. E io sarei tanto voluta arrivare il 17...

Dopo 3 gg ancora niente internet ne' messaggi in tutto il paese...Ieri sera mi chiedevo in quale altro paese un governo e' riuscito a bloccare tutti I mezzi di comunicazione dopo solo un giorno di proteste...Le manifestazioni sono iniziate lunedi mattina, alle 23 era gia' tutto tagliato. Pare che alla tv non passi alcuna informazione e ieri alla radio soprattutto musica, come al solito. Radio France International anche e' stata oscurata, sia qui che a Brazaville e qualche informazione ho potuta scoltartla solo sulla BBC.

Tuesday, January 20, 2015

Peter Komondua et le Gbagba Dogos (2)


Peter Komondua et le Gbagba Dogos

Il bellissimo concerto di Peter e Isongo di sabato sera sembra ormai cosi lontano...
Peter e Isongo sono troppo belli insieme! Le loro doti artistiche si sposano perfettamente. Al loro concerto hanno invitato come ospiti anche una giovane musicista dell'INA, una corale e dei musicisti ottuagenari che cantavano da gia' prima dell'indipendenza, e che hanno cantato per Lumumba (il cui anniversario dell'uccisione cade proprio il 17 gennaio).

E poi domenica sera, giusto nel dopo partita della RDC alla CAN, la camera ha votato un emendamento alla legge elettorale secondo cui le liste devono essere aggiornate secondo i dati del censimento...censimento che e' stato rimandato per anni, e per il quale servono anni di organizzazione e un sacco di soldi...

In attesa che la legge sia votata anche al Senato, la RDC si sta rivoltanto (o meglio, l'opposizione cerca di mobilitare un po' di gente, ma poi e' la rabbia dei disperati, sembra, a creare il terrore a Kinshasa e in qualche altra citta'...).

PETER KOMONDUA ET LE GBAGBA DOGOS

PETER KOMONDUA ET LE GBAGBA DOGOS
                                    
Samedi 17 Janvier 2015 / 19 h 00 / Grande halle / 2 000 FC
Peter Komondua est un poète et artiste slameur congolais malicieusement surnommé par ses amis «obsédé textuel», déjà invité à slamer au coté de Grand corps malade lors de son concert à Kinshasa. Peter et le Gbagba Dogos se sont rencontrés le temps d’un dimanche acoustique en 2013 au collectif Sadi. Etant dans la même démarche artistique, ils vont vite nouer une relation « slamusicale ». Depuis, Peter et le Gbagba métissent slam et musique du monde tout en demeurant perméable aux influences congolaises.

7sur7, Kongo Times et Radio Okapi

http://7sur7.cd/new/tension-a-kinshasa-les-etudiants-ont-saccage-les-bureaux-devariste-boshab/

Politique

Tension à Kinshasa, les étudiants ont saccagé les bureaux d’Evariste Boshab   

Tension à Kinshasa, les étudiants ont saccagé les bureaux d’Evariste  Boshab
  L’Université de Kinshasa semble cristalliser le ras-le-bol général de la population face à un régime qui joue la montre. On nous informe à ’instant que les étudiants ont saccagé le bureau qu’occupe le professeur Evariste Boshab, vice-premier ministre chargé de l’Intérieur, à l’Université de Kinshasa où il dispense les cours de droit constitutionnel notamment. Tout un symbole car Evariste Boshab, patron du parti présidentiel est considéré comme un faucon dans le camp présidentiel. Farouche partisan de la révision constitutionnelle, Boshab est à la base du projet de loi électoral, en cours d’examen au Parlement, qui divise la classe politique. Un autre bureau d’un autre constitutionnaliste proche de la Majorité présidentielle a été aussi pillé, celui du professeur Jean Louis Esambo.Les hélicoptères sont entrain de survoler le campus en ce moment. La police semble débordée car les escarmouches se multiplient avec les étudiants. Les balles crépitent sans arrêt.


http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/8895-rdc-joseph-kabila-trahi-congolais-requiem-pour-consensus-2001.htm

RDC : « Joseph KABILA » a trahi les Congolais

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image Joseph KABILA - President sortant de la RDC

Jeune Afrique avait donc vu juste quand le magazine panafricain a, en février 2011, appelé le Président Joseph Kabila rien de moins que «Mobutu Light », « L’autre (petit) Mobutu », en français.
En avril 2001, lorsque le premier gouvernement du Président Joseph Kabila a été mis en place, il a régné en RDC un vent de vrai optimisme. Comme une seule personne, les congolais de tous les âges, classes sociales, et provinces ont poussé un ouf de soulagement.
Pour Kinshasa et le pays profond, le traumatisme politique des années Laurent Désiré Kabila, cristallisé par son assassinat le 17 janvier 2001, et la très pénible fin de règne de Mobutu, ponctuée par une hyper inflation spectaculaire et un désordre politique généralisé, étaient finalement derrière nous. Le temps était enfin venu de débuter la longue et dure tâche de construction d’une démocratie mure et apaisée, économiquement forte et exemplaire, au centre du continent noir, et en son point tant convoité où se trouve la gâchette du revolver Afrique de Frantz Fanon. C’est ce message de renouveau que le Président Joseph Kabila a porté au monde entier lors de cette tournée mémorable qui l’a conduit, début 2001, notamment à Bruxelles, Paris, Berlin et Washington. Cette volonté de renouveau démocratique, nous l’avions appelée le Consensus de 2001. C’est dans cette ambiance de sursaut pour la République que de nombreux compatriotes de la diaspora sont  revenus se mettre au service de la terre natale. J’étais l’un des nombreux anonymes de ma génération à répondre à l’appel de la nation.
Aujourd’hui, quatorze ans après, lorsque l’on voit ce qui se passe ces derniers jours aux Palais du Peuple et de la Nation, ainsi que qu’à l’Hôtel du Gouvernement, j’ai le sentiment d’avoir été trahi et floué. Car, manifestement, ce qui se trame en ces sinistres endroits n’a absolument rien à voir avec le Consensus de 2001 qui nous avait convaincus, moi et de nombreux collègues de la diaspora, spécialistes dans nos domaines de métier respectifs, de revenir au pays. Plutôt que de remettre le pays sur la voie du pluralisme politique, de l’alternance pacifique comme mode de passation du pouvoir, de la bonne gouvernance économique, la coalition politique au pouvoir ne trouve rien de mieux à faire aujourd’hui que de nous faire revivre les années Mobutu et LD Kabila de triste mémoire.
Jeune Afrique avait donc vu juste quand le magazine panafricain a, en février 2011, appelé le Président Joseph Kabila rien de moins que «Mobutu Light », « L’autre (petit) Mobutu », en français. Le drame, c’est que dans le travail de sape de la nation congolaise, le Président est appuyé par tous ceux qui n’avaient, dans le passé, ménagé dans leurs critiques ni Mobutu, ni  LD Kabila. Ensemble avec de nouveaux jeunes loups, ils  n’ont  pour seule ambition aujourd’hui que de rester au pouvoir, quel qu’en soit le prix pour la RDC martyrisée, et de bien soigner leurs poches.
C’est manifestement dans ce but que ces «operateurs politiques» cherchent à nous imposer  une loi électorale clairement anticonstitutionnelle. Un texte de loi dont l’ambition de contourner l’article 220 de la Constitution, qui limite à dix ans le mandat de président de la République en RDC, est plus qu’évidente. Son projet en discussion au Parlement stipule en effet, en son article 8, que : «…la liste électorale pour l’ensemble du territoire…doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population… ». Une opération d’identification de la population sous la coupe de caciques du régime. Menée par un gouvernement qui n’a jamais brillé par son efficacité, cette opération de dénombrement de la population, dans un pays sans infrastructures et quatre fois plus grand que la France, risque bien de ne jamais se conclure. Ainsi, la présidence à vie que même Mobutu n’avait réussi à s’octroyer deviendrait la récompense d’une équipe au pouvoir au bilan plus que désastreux.
Plus grave, l’adoption de ce projet de loi inique ferait de la RDC, à compter de janvier 2017, le seul pays au monde dont le président « non élu aurait pour priorité gouvernementale la supervision d’un recensement en vue de l’organisation d’éventuelles élections présidentielles». C’est la nouvelle distinction que nos honorables députés souhaitent donner à la nation congolaise, en «contrepartie d’une cagnotte de $100.000 pour chacun d’eux». Cette distinction viendrait s’ajouter à celle de la seule nation au monde dont les autorités se plaignent à peine d’avoir perdu, dans des conditions atroces, près de 6 millions d’habitants pendant la dernière décennie.
Je refuse de porter cette nouvelle médaille de la honte. Nos  compatriotes devraient barrer la route à une manœuvre qui va assurément consacrer le retour de la grande instabilité politique dans notre pays, et hypothéquer durablement son avenir. Pour ma part, je dis clairement non à cette messe noire de requiem pour le consensus de 2001.
[Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir]

RDC: calme précaire et communications coupées dans une partie du pays

http://www.rfi.fr/afrique/20150120-rdc-calme-precaire-communications-coupees-loi-electorale-manifestation-opposition-tirs-kinshasa-goma-kabilal/

RDC

mediaUn des accès à la rue de l'enseignement à Kinshasa où se trouve entre autres le siège du parti de l'opposition l’UNC, bloqué par la police qui refuse l'accès même aux journalistes, RDC, le 19 janvier 2015.RFI/LL.WESTERHOFF
En République démocratique du Congo, le Sénat reprend ce mardi l'examen de la loi électorale. Un texte fortement contesté par l'opposition qui a tenté de défiler lundi à Kinshasa. Une manifestation violemment réprimée par la police. Le bilan officiel fait état de trois morts alors que du côté de la Fédération internationale des droits de l'homme, on évoque le nombre de 14 victimes.
Ce mardi, le calme semble être revenu, mais le climat reste très tendu dans la capitale. Tout d’abord parce qu’il y a beaucoup d’interrogations du côté des réseaux de communication. Par exemple, depuis lundi soir minuit à Kinshasa, mais aussi sur l’ensemble du territoire, plus aucun accès à Internet ne fonctionne ; de même les SMS ne passent plus.
Le ministre des Télécommunications et le porte-parole du gouvernement, tous deux n’ont pas été en mesure d’expliquer dans l’immédiat cette panne généralisée, mais ils démentent toute implication. Il n’empêche que forcément beaucoup s’interrogent. En effet, des photos de blessés et de civils tués par balle ont circulé lundi sur Twitter tout comme des informations sur la mobilisation.
Interrogations aussi quant à la situation sécuritaire notamment à Kinshasa. Dans le quartier des affaires, la circulation a repris normalement, mais plusieurs sources signalent avoir entendu des tirs du côté de la place de la Victoire, non loin du Parlement, et à l’université de Kinshasa. Deux endroits où la mobilisation a été particulièrement forte hier.
Des opposants arrêtés
Enfin, il y a beaucoup de questions aussi autour des arrestations. Le président du SCODE, cet ex-parti de la majorité présidentielle qui a rejoint l’opposition il y a peu, Jean-Claude Muyambo a été arrêté ce mardi matin à l’aube à son domicile. A Goma également dans l’est du pays, deux responsables locaux des plus gros partis d’oppositions du pays, l’UDPS et l’UNC, ont été interpellés suite à la manifestation de ce lundi.
Et ces arrestations pourraient se poursuivre, car le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a prévenu hier soir dans un message télévisé que la justice allait sévir. Notamment suite aux débordements et aux cas de pillage constatés à Kinshasa.
à lire aussi la Revue de presse du jour : Lundi noir à Kinshasa


http://www.rfi.fr/emission/20150120-une-lundi-noir-kinshasa-kabila-pouvoir-unikin-etudiants/
Revue de presse Afrique

A la Une: lundi noir à Kinshasa

A la Une: lundi noir à Kinshasa
 
© AFP/Pius Utomi Ekpei                                    
 
Journée d’affrontements hier dans la capitale de la RDC. On compte plusieurs morts, dont des étudiants et des policiers. L’appel à manifester lancé par l’opposition contre la révision constitutionnelle s’est mué en insurrection populaire. La tension était très forte notamment, relate le site d’informations congolais 7 sur 7 , aux abords de l’université, où « des étudiants ont saccagé le bureau qu’occupe le professeur Evariste Boshab, Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, à l’Université de Kinshasa où il dispense des cours de droit constitutionnel notamment. Tout un symbole, s’exclame 7 sur 7, car Evariste Boshab est considéré comme un faucon dans le camp présidentiel. Farouche partisan de la révision constitutionnelle, Boshab est à la base du projet de loi électoral, en cours d’examen au Parlement, qui divise la classe politique. »
Autre cible, rapporte encore 7 sur 7 , l’artiste musicien Koffi Olomide : « les manifestants ont saccagé et pillé son hôtel, situé dans la commune de Kalamu. Selon les témoins trouvés sur place, la colère des manifestants contre l’immeuble de celui qui aime à se faire appeler 'grand mopao' (grand patron), a été motivée par la chanson qu’il avait composée et interprétée pour le chef de l’État lors de sa campagne électorale de 2011. »
Pour le site d’opposition Kongo Times, « Joseph Kabila a trahi les Congolais. (…) Plutôt que de remettre le pays sur la voie du pluralisme politique et de l’alternance pacifique, la coalition politique au pouvoir ne trouve rien de mieux à faire aujourd’hui que de nous faire revivre les années Mobutu et LD Kabila de triste mémoire. Ensemble avec de nouveaux jeunes loups, ils n’ont pour seule ambition aujourd’hui que de rester au pouvoir, quel qu’en soit le prix pour la RDC martyrisée, et de bien soigner leurs poches. »
Sangsue ?
Dans la presse ouest-africaine, l’émotion est vive… « La répression de la manifestation d’hier signifie que le pouvoir congolais fait dans l’entêtement et la bêtise, s’exclame ainsi le site d’information Guinée Conakry Infos. Comme le pensaient Blaise Compaoré et son entourage, Joseph Kabila pense que l’intimidation est meilleure alliée que le dialogue et la concertation. Il s’agrippe comme une sangsue au pouvoir, il compte sur la flicaille et, si nécessaire sur la soldatesque, pour réduire le camp adverse au silence et à la résignation. Malheureusement pour lui, pointe Guinée Conakry Infos, cette approche, au contraire, durcit encore le bras de fer et conforte l’opposition dans sa résistance. Car de Kabila, et de tous ceux qui le soutiennent, cette méthode hard donne l’image d’un camp qui n’hésite pas à marcher sur les cadavres des Congolais pour arriver à ses fins. Un motif suffisant pour continuer et intensifier la résistance, pour que demain soit différent. »
L’Observateur Paalga au Burkina Faso enchaîne : « on avait pourtant pensé qu’avec les précédentes et récentes 'Quatre Glorieuses' burkinabé qui ont fini par emporter Blaise Compaoré le 31 octobre dernier, les autres chefs d’Etat africains comme le Burundais, Pierre Nkurunziza, le Togolais, Faure Gnassingbé, le Tchadien, Idriss Deby, et bien sûr le Congolais, Joseph Kabila, reverraient leur appétence quasi maladive du pouvoir. Mais hélas, le degré d’addiction de certains de nos princes à cette drogue dure que constitue l’autorité suprême est tel qu’il n’en existe aucune cure de désintoxication. »
Que va faire l’opposition ?
« Au final, l’opposition congolaise a-t-elle réussi son pari de mobilisation ? », s’interroge le site Afrikarabia. « Au regard du nombre de manifestants qui ont essentiellement agi par petits groupes d’une centaine de personnes, la mobilisation est faible. Pourtant deux phénomènes sont importants à noter : en multipliant les rassemblements aux quatre coins de la ville, les opposants ont pu donner l’image d’une capitale assiégée et la paralyser. Les commerces étaient pour la plupart fermés, ainsi que les écoles. Avec quelques milliers de manifestants en plus, Kinshasa pourrait vite tomber dans un chaos dangereux pour le régime. Autre enseignement important, poursuit Afrikarabia : le rôle des jeunes et des étudiants, qui se sont fortement mobilisés aujourd’hui, n’hésitant pas à affronter frontalement les forces de l’ordre. L’Unikin pourrait ainsi devenir le principal foyer de contestation de la capitale à surveiller par les autorités congolaises. Dernier point, le Sénat joue la temporisation en reculant sur le projet de loi électoral. Un signe inquiétant pour la majorité qui voulait passer le texte 'en force' et rapidement. Les prochaines heures seront donc cruciales dans la capitale congolaise. Reste à savoir quelles seront les prochaines consignes de l’opposition ? »

Monday, January 19, 2015

Loi électorale en RDC: heurts à Kinshasa et Goma

http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150119-rdc-violents-heurts-kinshasa-adoption-loi-electorale-kabila-opposition-tirs-senat/

En RDC, la situation est très tendue ce lundi à Kinshasa alors que la loi électorale, très controversée dans le pays, doit être examinée dans la journée au Sénat, après son adoption à l'Assemblée. Ce matin, le moindre rassemblement a été systématiquement dispersé par la police, parfois de façon violente. Les forces de l’ordre ont même tiré à balle réelle sur les manifestants. Mêmes scènes de violences à Goma, dans l’est du pays.
Article mis à jour en fonction des évènements,
[ACTUALISATION : Calme relatif]
Le calme est partiellement revenu à Kinshasa. Les heurts se sont calmés, mais partout restent les traces de plusieurs heures d’affrontements : des pneus carbonisés, des pierres jonchent le sol. La police et les militaires restent déployés en force dans le centre-ville. A intervalle régulier, un hélicoptère militaire survole la ville et des véhicules chargés de forces de maintien de l’ordre, équipées de casques et de grenades lacrymogènes, patrouillent.
Le président de l'UNC Vital Kamerhe, et le président du SCODE, Jean-Claude Muyambo, ex-parti de la majorité passé dans l'opposition, ont finalement été libérés du siège de leur parti peu avant 16h.
Selon un premier bilan, une personne au moins a été blessée par balle. Elle a été touchée à l’épaule et est actuellement prise en charge à l’hôpital. Plusieurs autres sources font état d’autres blessés par balle, probablement cinq, du côté de l’université de Kinshasa ainsi que dans différents quartiers du centre-ville où la police a empêché ce matin la population de manifester.
Violents affrontements
Dans certaines zones de la capitale, la répression de la manifestation a tourné à l’affrontement. Sur le campus de la faculté, un bus aurait été brûlé et à quatre kilomètres de là, des manifestants très remontés ont bloqué la route avec des pneus en flammes et des barricades de fortune. Ils ont aussi jeté des pierres sur le moindre véhicule passant à leur niveau. Leur colère est confuse, mais très forte. Ces jeunes se plaignent de ne pas avoir de travail et demandent le départ du président Kabila. Des cas de pillage ont aussi été signalés.
La situation n'est pas moins calme dans le centre-ville. Près du Parlement, le moindre rassemblement a aussi été systématiquement dispersé par des grenades de gaz lacrymogènes, mais également par des tirs à balle réelle. Le quartier autour de l’Assemblée nationale est encore totalement bouclé par des centaines de policiers et des militaires, notamment la garde présidentielle.
Le gouvernement, de son côté, confirme que l’ordre a bien été donné de disperser les manifestants « pour les empêcher d’atteindre l’Assemblée nationale » au nom « de l’inviolabilité du Parlement ». « Les manifestations sont interdites dans cette enceinte », affirme le porte-parole du gouvernement. Mais Lambert Mende précise que les incidents qui ont eu lieu dans le reste de la ville n’ont pas de lien, selon lui, avec cette manifestation de l’opposition : « Il y a eu effectivement quelques débordements avec des cas de pillages dans les quartiers périphériques où la police, je pense, a mis bon ordre », ajoutant qu’il n’y a « aucun tir à balle réelle qui a été signalé, et nous savons nos amis très prompts à dramatiser les choses pour nous mettre en difficulté. »
Incidents à Goma
Des incidents ont aussi été signalés à Goma, dans l’est du pays. Dans la ville, les forces de l’ordre ont dispersé les attroupements à coups de gaz lacrymogènes. Des tirs ont été entendus et il y aurait eu plusieurs arrestations.

Friday, January 16, 2015

Due papà e tre figli: la famiglia open conquista Instagram

http://www.repubblica.it/esteri/2014/01/20/foto/due_pap_e_tre_figli_la_famiglia_open_conquista_instagram-76449684/1/#1

Kordale e Kaleb hanno tre figli biologici, due bambine e un bambino. Vivono ad Atlanta, dove lavorano uno come assistente sociale e l'altro come impiegato, e sono una coppia gay. Raccontano online la loro routine di famiglia speciale attraverso un account Instagram seguitissimo e, spiegano, come tutti i genitori vogliono crescere i figli "insegnando loro i valori che li aiuteranno a diventare persone produttive in un mondo in continuo cambiamento". Negli Stati Uniti non tutti hanno dimostrato di approvare la famiglia di Kordale e Kaleb, ritenuta da numerosi utenti di Instagram un modello innaturale
 

Thursday, January 15, 2015

Africa, quei fotografi con la macchina analogica

http://www.repubblica.it/cultura/2015/01/07/foto/vecchie_macchine_e_studi_kitsch_storie_di_fotografi_africani-104447039/1/#1

Un lavoro lungo due anni, dal 2012 al 2014, quello del fotografo francese Adrien Tache che a bordo di un vecchio autobus Mercedes 911 si è spostato dalla Mauritania alla Guinea Conakry, dal Senegal al Burkina Faso, attraversando in pratica l'Africa Occidentale. Lo scopo era quello di immortalare e raccogliere nelle serie "Photografrika" le storie dei fotografi africani che ancora lavorano con vecchie macchine analogiche. Molto spesso autodidatti hanno però ancora un ruolo importante: "Almeno fino a quando anche qui tutti potranno permettersi una propria macchina fotografica e non avranno più bisogno di noi", come spiega Mohamed, un fotografo della Mauritania. "Ho voluto immortalare loro con un terzo occhio il loro lavoro giornaliero, nei loro studi eccentrici o durante servizi fotografici di matrimoni e cerimonie. - racconta invece Adrien - è stato un modo per mostrare la realtà della loro attività e mantenere una traccia di un'epoca quasi finita".
(a cura di Nicola Perilli)

 

Charlie (una settimana e un giorno dopo)


Case...